Parce que dirigeants et décideurs peuvent s’affirmer comme des rôles modèles, il est important qu’ils inspirent en étant visibles et ayant la parole. Avec l’américaine Jennifer Doudna, la française Emmanuelle Charpentier vient d’être récompensée du Prix Nobel de Chimie.
Présentée comme s’inscrivant dans les pas de Marie Curie, la généticienne primée espère apporter « un message très fort » aux jeunes filles. Aussi, la prise de parole des chercheurs, des dirigeants d’entreprise est essentielle en ce contexte singulier. Conjuguée au féminin comme au masculin, celle-ci est précieuse. Attendue, elle se doit de s’inscrire dans le bon canal en fonction des parties prenantes auxquelles elle s’adresse. Un échange qui se veut être à bâton rompu, à la fois vif et efficace ? Le fameux « Facebook Live », où la conversation peut vraiment avoir lieu. Tout canal n’est pas transposable à l’envi. S’inscrire et jouer de la singularité de celui-ci est important. Des workshops aux chaînes d’information, des essais aux keynotes, les prises de parole sont multiples pour fédérer, échanger et acculturer aux sujets portés par l’entreprise. Paperboards ou micros, caméras ou all hands meeting, les formats varient, sans se diluer les uns les autres. Aussi, Mohamed Labouardy, CTO et cofondateur de crew.work et auteur, intervient régulièrement en tant que speaker. Le cloud et le produit, il les raconte avec pédagogie. L’intention est bien là ; prendre le temps d’expliquer, de tracer un chemin et de faire entendre sa vision.
S’ils sont régulièrement évoqués par les médias, ces enjeux ne sont, parfois pas, saisis et appréhendés dans leur entièreté. Un témoignage vu de l’intérieur révèle un autre regard. L’incarnation est importante. Dans son livre intitulé Healthy Business publié en septembre, Jean-Charles Samuelian-Werve, met en exergue la culture d’entreprise. CEO et co-fondateur d’Alan, il manifeste combien cette culture est partie prenante de la réussite de l’entreprise qui s’affirme, chaque jour davantage, dans l’univers de la santé. Le projecteur, les feux de la rampe ? Tant mieux ! Occasion de mettre en lumière des projets et initiatives qui les méritent. Ils sont un levier pour révéler et mettre en scène des rôles modèles, des figures aspirationnelles qui permettront à d’autres de s’autoriser à franchir des portes. Le collectif Diversidays créé en 2017 par Mounira Hamdi et Anthony Babkine, vient de publier une nouvelle édition de l’annuaire des talents du numérique. L’association née en 2017 nous rappelle, avec enthousiasme, combien la mise en lumière de ces 160 talents de l’économie numérique, issus de la diversité est essentielle.
Alors, 1.2.3, à vos micros et caméras, dirigeants, talents et décideurs !